April 26, 2010

Naples, Floride, 5 avril 2008: Rencontre avec Jésus

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Nous avons vécu une aventure inoubliable ce samedi d’avril: oui..oui...nous avons rencontré Jésus....et croyez-le ou non il est américain. Le président Bush doit être pas mal fier!!! Jésus est né dans une minuscule ville du Texas. Lors de notre rencontre toute sa bande l’accompagnait et croyez-moi la séduisante Marie-Madeleine vêtue de sa robe écarlate a certainement réveillé la fibre masculine de Jésus et ses apôtres.

Je ne vous parlerai pas de Judas qui l’a vendu pour quelques pièces d’argent, ni de Pierre le peureux qui l’a renié trois fois et de Ponce Pilate qui s’est lavé les mains: des pleutres qui quittent la scène quand la soupe est chaude. C’est fou comme les drames anciens ressemblent aux faits divers contemporains.




C’est au Philharmonic Center for the Arts de Naples, au sud-ouest de la Floride que nous avons admiré la performance époustouflante des artistes faisant partie de la comédie musicale Jesus Christ Superstar. Ted Neely, l’interprète de Jésus, a fait partie de la première représentation de cette comédie sur Broadway à New York en 1972. Il a également joué le rôle de Jésus dans le magnifique film de 1973 portant le même nom. Depuis ce temps, à part quelques interruptions pour jouer dans les Misérables, le Fantôme de l’Opéra et Miss Saïgon, il incarne Jésus dans différentes villes nord-américaines.

Je présume qu’il doit approcher la soixantaine. Il est frêle, touchant, vulnérable et attachant. De toute sa personne se dégage une force tranquille. Sa voix est absolument fascinante; elle atteint son paroxisme dans la scène où il chasse les vendeurs du Temple. Toute la tristesse du monde passe par ses cordes vocales lorsqu’il se retrouve seul abandonné par les siens au jardin de Gethsemani. Son agonie sur la croix donne des frissons et provoque des larmes furtives dans la salle remplie à craquer. De nombreux spectateurs confient régulièrement à Ted Neely que son visage personnifie Jésus dans leur pensée.




Avant de jouer dans cette comédie musicale M. Neely était batteur dans un groupe rock’n’roll qui se produisait dans de petites villes du Texas. Je suis certaine qu’il doit remercier Jésus de lui avoir permis d’interpréter ce rôle grandiose.

Pour ma part ce spectacle est gravé dans ma mémoire dans la section des souvenirs impérissables.

Courez louer le film juste pour le plaisir de voir et d’entendre cet artiste talentueux.

Au fait, Jésus sera au Capitole de Québec le 2 mai 2010...nous avons acheté nos billets.

Lyne

Naples, Florida, April 5th 2008: I met Jesus

We experienced an incredible adventure one Saturday afternoon in April: we saw Jesus… and believe it or not he is an American. When we met him, his whole entourage was with him in Naples Florida and believe me the gorgeous Marie-Madeleine, with her scarlet red dress, must have stimulated the male fibre of Jesus and the apostles.

I won’t talk about Judas, who sold Him for a few coins, or the fearful Peter who denied Him three times or Pontius Pilate who washed his hands of Him: or cowards who left the place when the soup got too hot. It is unbelievable how a drama of ancient history reminds one of contemporary news items. At the Philharmonic Center for the Arts of Naples we were able to admire the amazing performance of artists who were part of the musical Jesus Christ Superstar.



Ted Neely, who played the role of Jesus, was part of the first representation of this musical on Broadway, in 1972. He also played the role of Jesus in the outstanding film of the same name, in 1973. Since then, except for a few interruptions to play in Les Miserables, The Phantom of the Opera and Miss Saigon, he continues to personify Jesus, all over North America.

He is in his sixties, frail, vulnerable, touching and endearing. A quiet strength emanates from him. His voice is absolutely fascinating: it reaches a strident peak when he chases the thieves out of the temple. All the sadness in the world goes through his vocal cords when he is alone, abandoned in the garden of Gethsemane. His agony on the cross sends shivers through the audience and provokes tears. Spectators often confide to Ted Neely that his face is how they perceive Jesus in their minds.




President Bush must be very proud!!! Jesus was born in a small town, in Texas where he became a drummer in a rock and roll group that performed all over Texas.

Mr Neely must be thankful to God for allowing him to play such a great role.
As for me, this show is carved in my memory, in the everlasting souvenirs section.

Hurry to rent this film, just for the pleasure of seeing and hearing this very talented artist. We will be see the stage version again in Quebec City on May 2nd 2010.

April 9, 2010

GREEN BAY, WISCONSIN: Green Bay Packers, un long voyage.

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Brian et moi devions quitter la ville de Québec sur un vol d’Air Canada pour Green Bay à 11.00hres le matin et arriver à destination vers 13.00hres. Belle longue fin de semaine prévue avec un retour de Green Bay vers Québec le mardi midi. Quel beau petit voyage tranquille, pas stressant, pas fatiguant, juste plaisant.

Donc à 10.00hres en ce beau samedi d’octobre le taxi nous conduit à l’aéroport. Nous sommes passablement en avance pour des voyageurs aguerries comme nous. Arrivés au comptoir pour prendre nos cartes d’embarquement, SURPRISE...notre vol a quitté Québec à 9.30hres...nous avions reçu l’avis de changement d’horaire mais complètement oublié de le noter!!!!! Adieu, bye bye le petit week-end à Green Bay.

L’aventure devrait NORMALEMENT se terminer par : “déçus, ils retournèrent à leur condo, s’installèrent sur la terrasse et se lamentèrent sur leur mésaventure et la longue fin de semaine envolée en poussière.” Sauf qu’avec mon mari les choses sont rarement simples ou banales.


Nous sommes donc au comptoir et Brian aidé par le préposé aux billets essaient de trouver un vol qui nous permettra de se rendre à Green Bay....le vol enfin trouvé quitte Montréal à 16.00hres. Le hic aucun vol de Québec vers Montréal n’est disponible. Qu’à cela ne tienne, Québec-Montréal après tout ne prend que 2.30hres en voiture......nous reprenons donc un taxi qui nous ramène à la maison, sautons dans la voiture et nous voici en route vers Montréal.



Notre itinéraire: Montréal-Washington, changement d’avion, Washington-Chicago: arrivée à Chicago: 1hre du matin. De plus, 3 heures de route séparent Chicago de Green Bay. Après avoir loué notre voiture à l’aéroport de Chicago nous prenons la route pour Green Bay. C’est à 4hres du matin qu’on ouvre enfin la porte de notre chambre. Je ne me suis pas démaquillée cette nuit-là!!

Je sais, je sais vous pensez ils sont fous ces Canadiens. Nous avons deux excuses: la première s’appelle AMITIÉ. Une amitié née instantanément lors de notre première rencontre avec un géant au coeur tendre et une fée discrète, distinguée et adorable: John et Loretta., nos voisins à Lely Resort dans la plus chaleureuse communauté de Naples: Olé. La seconde excuse: une invitation à assister à une partie de football de la célèbre équipe américaine GREEN BAY PACKERS, dans le mythique “Lambeau Field”, construit en 1957 qui peut contenir 72,928 spectateurs. Quand nous avons assisté à la partie contre les DETROIT LYONS , le stade était rempli, comme toujours dans cette ville de 120,000 habitants. Nous étions également invités au Tailgate party...la totale...



La carrière de footballer professionnel de John a débuté pendant les années 60 alors qu’il étudiait à l’Université Notre-Dame de South Bend Indiana, La Mecque du football aux Etats-Unis. Il devint par la suite linebacker pour les HOUSTON OILERS, entraîneur des NEW ENGLANDS PATRIOTS, des DETROIT LYONS pour enfin terminer sa carrière comme linebacker coach avec le légendaire Bart Star entraîneur chef des GREEN BAY PACKERS”.

Comment ne pas apprécier le souper mémorable dans la magnifique demeure de John et Loretta, le long de la rivière Fox, le souper à l’Hôtel Union à De Pere et le lunch à Fish Creek dans la vieille auberge “The White Gull Inn”

Mais l’essence de ce voyage fut de partager des instants gravés dans nos coeurs et pour fort longtemps avec deux personnes qui comptent parmi nos meilleurs amis.


Union Hotel and Restaurant
200 N. Broadway, De Pere, Wi
930-336-6131

The White Gull Inn
4225 Main St
Fish Street, Door County
1-888-364-9542

GREEN BAY, WISCONSIN: Green Bay Packers, a long trip



Brian and I were supposed to leave Quebec City on an Air Canada flight to Green Bay, Wisconsin at 11h a.m. and arrive to destination at 1h pm with a return flight from Green Bay on Tuesday noon time. What a nice long weekend trip, no stress, not tiresome, just enjoyable.

So, at 10h am on that nice October morning, a taxi drives us to the airport. As seasoned traveller we don’t need to show up too far ahead of time. When we arrived at the counter to pick up our boarding passes, SURPRISE… our flight left Quebec at 9h30… we received the notification of change of schedule but completely forgot to write it down. Bye Bye, to our nice little week-end at Green Bay.

The adventure should NORMALLY have ended with: "disappointed they went back to their condo, settled down on the terrace and felt sorry for themselves and for the nice week-end that went down the drain". Except that with my husband, things are hardly ever plain and simple.




Thus, we are at the counter for an hour and a half while Brian, with the help of a ticket agent, tries to find a flight that will get us to Green Bay… a flight leaves Montreal at 4h pm. The problem is, there are no flights available from Quebec City to Montreal. Nonetheless, another taxi takes us home so we get in our car and here we are on our way to Montreal.

Our schedule: Montreal-Washington where we will change planes for Washington-Chicago: arrival at Chicago: 1h a.m. That leaves us with another three hour drive from Chicago to Green Bay. After renting a car at O’Hare, we head to Green Bay. We finally open the door of our hotel room at 4h a.m. I didn’t bother removing my make-up that night.

You are most likely thinking: those Canadians are nuts. We have two excuses: the first is called FRIENDSHIP. A friendship that immediately sprang up during our first meeting with a soft hearted giant and a discreet, graceful and adorable fairy: John and Loretta, our neighbours in the friendliest community of Lely Resort, Olé. The second excuse: an invitation to attend a football game with the famed GREEN BAY PACKERS, in mythical "Lambeau Field" which holds up to 72,928 spectators. When we attended the game against the DETROIT LYONS the stadium wall full, as always in this town of only 120,000 residents. We were also invited to the tailgate party… full treatment.




John is not your standard football enthusiast, his football career began in the sixties, while studying at Notre-Dame University in South Bend Indiana, where he played linebacker with the iconic fighting Irish. Afterwards, he played professionally for the HOUSTON OILERS and later became a coach for NEW ENGLAND PATRIOTS, DETROIT LYONS and finally until 1985 a line backer coach under the legendary Bart Star, head coach of the GREEN BAY PACKERS.

I will never forget the dinner we had in the superb home of John and Loretta, along the Fox River, dinner at Union Hotel in De Pere and also the lunch at Fish Creek in the old White Gull Inn.

But the most memorable part of the trip was the sharing of a few moments with two people that are among the very best friends.

Union Hotel and Restaurant
200 North Broadway, De Pere, Wi
930-336-6131

The White Gull Inn
4225 Main Street, Fish Street, Door County
1-888-364-9542

April 7, 2010

Grand Lac des Esclaves, Territoires du Nord-Ouest

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Après 3 heures d’avion, en partance de Vancouver, via Calgary, nous aterrissons à Yellowknife, la ville la plus au nord du Canada. Yellowknife avec ses 20,000 habitants est également la capitale des Territoires du Nord-Ouest depuis 1967 ainsi que la capitale nord-américaine du diamant.











En quittant l’aéroport pour se rendre au centre-ville on aperçoit sur la droite un vieil appareil de la compagnie Wardair: il fut le premier avion sur roues à se poser au Pôle -Nord. La ville de Yellowknife est située à mi-chemin entre le Nunavut et le nord de l’Alberta.




















L’origine de son nom provient des couteaux à lames de cuivre utilisés par les indiens Chipewyan dans les années 1800: couteaux jaunes. Yellowknife, c’est aussi le monde en condensé: le taxi qui nous conduit à l’hôtel est un Haïtien anglophone, une jeune musulmane (visible) sert le souper, au déjeuner, une française au fort accent parisien prend la relève de la jeune musulmane et les deux femmes de chambre sont asiatiques.

À Yellowknife, absolument tout est hors de prix, un poivron vert peut coûter jusqu’à $10.00!!! Imaginez le coût de l’épicerie hebdomadaire pour une famille. Je ne vous parlerai pas du prix des diamants!!!

À l’hôtel Explorer, le jeune réceptionniste est tout heureux de nous proposer une chambre rénovée...nous serons les premiers à l’utiliser....super. Elle est en effet charmante, très propre et bien décorée. Il a cependant oublié de nous mentionner que des rénovations majeures sont en cours tout près de celle-ci.. Dès notre arrivée, la chambre est envahie par le bruit provoqué par les plombiers occupés à démanteler la tuyauterie: les coups de masse et les coups de marteau se succèdent sans interruption... Il fait -24C sans compter le facteur vent (le wind chill comme on l’appelle en anglais)...pas question d’aller dehors d’autant plus que mes vêtements d’hiver sont restés à Québec en décembre. Le lendemain matin, la sonnerie du cadran n’est pas nécessaire...nos démolisseurs recommencent avec ardeur leur destruction massive. C’est d’ailleurs au son du marteau et de la scie circulaire que je compose cette chronique.





















Petit tour de ville: Poulet Kentucky, MacDonald, Tim Hortons, Subway, les chaînes de restauration rapide sont très présentes et l’heure de l’apéro semble commencer en avant-midi pour certains autochtones. Ceux-ci terminent le party en début d’après-midi. Le bureau de poste semble un endroit très prisé pour leurs petites siestes en fin de journée.

Les aurores boréales dans la région de Yellowknife comptent parmi les plus belles et les plus nombreuses au monde. Plusieurs entreprises touristiques offrent des forfaits absolument extraordinaires qui exploitent ce phénomène naturel unique et qui proposent également une foule d’activités pour les amateurs de plein-air: observation de caribous, promenade en traîneau à chiens, location de chalets et de condos, randonnées en raquettes et en motoneige, pêche sous la glace, etc. La plupart de ces forfaits fournissent sur demande les vêtements appropriés pour chacune des activités. Il faut également visiter le RAGGED ASS ROAD dans Old Town ainsi que les ‘’house boat’‘ qui longent la rive du lac. Au début des années 90, les architectes de Yellowknife se sont surpassés pour concevoir les plans de l’Assemblée Législative des TNO: des panneaux de zinc provenant des environs ainsi que des pierres indigènes recouvrent l’extérieur de l’édifice. L’ensemble est superbe, original et très bien situé au bord du lac Frame. L’immense dôme, la pièce maîtresse du bâtiment symbolise le type de gouvernement des TNO: en l’absence de parti politique, les décisions sont prises par consensus.













Il est 16.30 heures. De retour dans ma chambre, j’ai peur...le plafond vibre....le bruit est infernal...la vie d’itinérante n’est pas toujours de tout repos. Lyne


AMATEURS DE PLEIN-AIR

AURORA VILLAGE: reservations@auroravillage.com 1-867-669-0006
CANADIAN EX AURORA TOURS: www.aurora-tour.com 1-867-669-9200
OVERLANDER SPORTS: www.overlandersports.com 1-867-873-2474
YELLOWKNIFE OUTDOOR ADVENTURES: ykoutadv@yahoo.ca 1-867-873-3751
Pour se loger: The Explorer Hotel, www.explorerhotel.ca 1-867-873-3331
Pour se procurer des souvenirs et cadeaux:
NORTHERN IMAGES: 4801 50th Ave, Yellowknife
NORTHERN TRANSITIONS: Centre Square Mall, Yellowknife (meilleur rapport qualité-prix)
SASHAS JEWELLERY STORE: 5014 50th Ave, diamond@sashasjewels.com
Pour manger:
BULLOCKS BISTRO, 3534 Weaver Dr. Les meilleurs fish&chips au Canada selon Reader’Digest

Northwest Territories: Great Slave Lake

After three hours of flying, from Vancouver, via Calgary, we landed in Yellowknife, the most northerly City in Canada, on a sunny April afternoon. Yellowknife with its 20,000 inhabitants is also the capital of the North-West Territories and since 1967 North America’s diamond capital.

The town of Yellowknife is located halfway between Nunavut and Northern border of Alberta. Its name comes from knives with brass blades used by Chipewyan Indians, in the 19th century: yellow knives. Leaving the airport for downtown, you will notice an old Wardair Bristol Freighter: it was the first plane with wheels to land at the North Pole.
















Yellowknife is also a summary of the world, the cab driver who took us to the hotel was an English Anglophone, a young arab served dinner, at breakfast a French lady with a strong Parisian accent replaced the arab and the two maids were Asian.

At Yellowknife, everything is overpriced; a green pepper can cost as much as $10.00!!! Can you imagine the weekly grocery budget for a family? Strangely the price of diamonds in in the Diamond Capital of North America are quite high too.






















At the Explorer Hotel, the young receptionist is pleased to offer a newly renovated room… we will be the first to use it… alright! It is very charming, very clean and well decorated. But he forgot to mention that there were major renovations being done to a room nearby. As we enter, the room is invaded by the noise of plumbers busy at dismantling the piping: the clanging of hammers and sledge hammers succeed one another repeatedly. It is -24º outside not counting the wind chill… I left my winter clothes in Quebec last December, so no way I am going outside. The next morning, the alarm clock is not necessary… our demolition workers resume their massive destruction with enthusiasm. I am writing this chronicle to the pounding of hammers.

Touring the town: Kentucky Fried Chicken, MacDonald, Tim Horton and Subway are very present and the cocktail hour seems to start in the morning for some of the indigenous people while others use the post office place for a quick nap during the day.

In the Yellowknife area, several tourist businesses offer marvellous packages that exploit the natural phenomenon unique to the north. They propose several outdoor activities: observation of caribous, sled dog rides with mushers, condos and cottage rentals, snowshoes hiking, snowmobile rides, ice fishing, etc. and around midnight excursions far enough away from the city lights to be able to appreciate the Auroras Borealis (northern lights) which are among the nicest, most visible and most frequent in the world. On your own, visiting RAGGED ASS ROAD in Old Town as well as the houseboats on the lake shore are a must.





















At the beginning of the nineties, Yellowknife’s architects surpassed themselves to create the Legislative Assembly of the Northwest Territories: panels made of zinc mined in the area and native stones covering the outside of the building. The result is outstanding, original and well located in the centre of town on the shores of Lake Frame. The gigantic dome, the master piece of the building represents the nature of NWT government which without political parties makes decisions by consensus.

It is 4h30 pm. Back to my room, I am scared… the ceiling is vibrating… the noise is unbearable… the life of a roving individual is not always captivating. Lyne


FOR OUTDOOR ENTHUSIASTS
AURORA VILLAGE: reservations@auroravillage.com 1-867-669-0006
CANADIAN EX AURORA TOURS: www.aurora-tour.com 1-867-669-9200
OVERLANDER SPORTS: 1-867-873-2474
YELLOWKNIFE OUTDOOR ADVENTURES: ykoutadv@yahoo.ca 1-867-873-3751
For lodging: The Explorer Hotel, 1-867-873-3331
For souvenirs and gifts:
NORTHERN IMAGES: 4801 - 50TH Avenue, Yellowknife
NORTHERN TRANSITIONS: Square Mall Centre, Yellowknife (best price earning ratio)
For eating: BULLOCKS BISTRO, 3534 Weaver Dr. The best fish & chips in Canada according to Readers’ Digest.

Territoires du Nord-Ouest: Souvenirs de mon beau-père

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Croyez-le ou non, une vingtaine de langues sont parlées dans les Territoires du Nord-Ouest (TNO); huit d’entre elles possèdent le statut de langue officielle.

La FFT, Fédération Franco-Ténoise se charge de la défense des droits linguistiques des francophones. Radio Taïga (CIVR) et le journal L’Aquilon assurent la diffusion des informations en français. De plus, quelques écoles offrent l’enseignement totalement en français et d’autres ont mis sur pied des programmes d’immersion.

Dans les TNO, il est question depuis quelque temps de la construction d’un pipe-line le long du fleuve Mackenzie qui s’étendrait du delta du fleuve qui se jette dans l’océan Arctique jusqu’au nord de l’Alberta. Ce projet assurerait la prospérité des 4 nations autochtones concernées par le projet: présentement 2 nations approuvent le projet, les deux autres le rejettent.....ça sent le déjà vu mon histoire.

Advenant un accord entre les autochtones, le projet du pipe-line permettrait la construction d’un réseau routier qui relierait les 35 villages des TNO. En effet, au nord du 60e parallèle, les routes sont à peu près inexistantes: à part la route 1 et 3, les liens entre les 40,000 habitants des petites communautés sont assurés par les bateaux, les avions, les hélicoptères et par la moto-neige.

La région regorge de richesses: or,cuivre, diamant, plomb, zinc. Ceci m’amène à vous raconter une partie de la vie de mon beau-père.

La mine Pine Point

Orphelin à 6 ans, au début des années 20, la mère de mon beau-père Leonard a du se résoudre à disperser la plupart de ses 5 enfants. Mon beau-père s’est donc retrouvé à Toronto, déraciné. Sa tante, Mabel Jenner, la soeur de son père décédé l’accueillit chez-elle. Son mari Jack Reid était ingénieur minier. La tante Mabel qui n’avait pas d’enfant prit bien soin de Leonard et lui manifesta une grande tendresse. Elle lui enseigna le piano, l’inscrivit dans les meilleures écoles...pendant que Jack Reid, son mari ingénieur minier, parcourait le monde à la recherche de métaux précieux.





Un beau jour, à la fin des années 20, Honest Jack, c’était le surnom du mari de la tante Mabel, déposa son baluchon à la mine Pine Point, près de Fort Résolution au sud-est du Grand Lac des Esclaves dans les Territoires du Nord-Ouest qui est encore aujourd’hui une des plus grosses mines à ciel ouvert au monde. Honest Jack était en charge des premier travaux majeurs d’un des gisements de plomb et de zinc découvert en 1895.
Mon beau-père est décédé en août 2002. Je garde de lui le souvenir d’un bel homme tranquille et discret. Je l’aimais beaucoup.

Je garde également de beaux souvenirs de son séjour chez sa tante Mabel. Parmi ceux-ci, une belle boîte à cigares en bronze ayant appartenu à son oncle Jack Reid, l’ingénieur minier de la mine Pine Point, le mari absent de la tante Mabel Jenner.

Northwest Territories: Souvenirs of my father-in-law

Believe it or not, about twenty languages are spoken in the North West Territories (NWT): eight of them are official languages.

The FTF (Franco-Tenois Federation) is in charge of linguistic rights for francophones. Radio Taïga (CIVR) and L’Aquilon newspaper cover broadcasting the news in French. Also, some schools offer education in French only, while others have French immersion programs.

In the NWT, there is a project of building a pipeline along the Mackenzie River that would spread from the river delta that flows in the Arctic Ocean to the North of Alberta. This project would ensure the prosperity of four aboriginal nations affected by this plan: presently, two nations approve the project and two others are rejecting it… déjà vu!

If an agreement is reached between the natives, the pipeline project would allow the construction of a road network that would link 35 NWT villages. Indeed, north of the 60th parallel, roads are just about non-existent, except for highway 1 and 3, the connections between 40,000 inhabitants of small communities are insured by boats, planes, helicopters and snowmobiles.

The area has enormous financial assets: diamonds, lead and zinc which brings me to souvenirs of my father-in-law.

Pine Point Mine

Orphaned of his father at 6 years old, at the beginning of the twenties, the mother of my father-in-law Leonard had to scatter most of her five children among relatives. My father-in-law ended up in Toronto, uprooted to say the least. His aunt, Mabel (Jenner) Reed, the sister of his deceased father took charge of him. Her husband, Jack Reid was a mining engineer. Aunt Mabel, who didn’t have any children of her own, took good care of Leonard and gave him a lot of affection. She taught him how to play the piano; he attended the best schools… while Jack Reid, her mining engineer husband, travelled all over the world, looking for precious metals.
One fine day, at the end of the twenties, Honest Jack Reed, that was the moniker given to him in by the mining industry, took his luggage (pack sacks) to Pine Point, near Fort Resolution, one of the oldest communities in Western NWT, located on Slave River Delta, which is still today one of the biggest open pit mines in the world. Honest Jack was responsible for the first major pre-mining works on the lead and zinc deposit discovered in 1895.







My father-in-law passed away in August 2002. I remember him as a good-looking man, he was quiet and discreet. I was very fond of him.
I also have nice souvenirs of his stay with Aunt Mabel. Among them, a lovely bronze cigar box that belonged to his uncle Jack Reid, the mining engineer who set the foundations of Pine Point Mine, the absent husband of Aunt Mabel.

April 2, 2010

WALL DRUG: une histoire d’eau. Wall, South Dakota, USA

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Mon histoire débute en décembre 1931 dans le Sud Dakota.

Il était une fois un jeune homme doté d’un avenir prometteur: Ted Hustead rêvait de posséder une pharmacie et de voir grandir sa famille dans un petit village. Il ignorait cependant qu’il réaliserait son rêve au centuple...grâce à son épouse Dorothy.

Mais commençons par le commencement.

Donc, il était une fois un jeune pharmacien, Ted Hustead. Il adorait sa femme Dorothy. Ils avaient acheté une toute petite pharmacie dans le tout petit village de Wall. Le village était situé juste à côté de l’un des plus grandioses parcs des Etats-Unis: Badlands National Park.

Ted, Dorothy et leur petit Billy suscitaient l’envie devant leur pharmacie. Les 300 habitants du village les regardaient, attendris. Dorothy heureuse de seconder son pharmacien de mari avait renoncé à sa carrière de professeur de littérature.

Les années passèrent. Un autre rejeton vint agrandir la famille. Tout semblait baigner dans l’huile. Mais, il y a un mais...Ted manquait de clientèle: c’est ainsi qu’il annonça un jour à sa chère Dorothy son intention de vendre la pharmacie. Le ciel s’assombrit. Dorothy quitta la maison en voiture avec les enfants.

Elle roula longtemps. Soudain elle fit demi-tour et réintégra son cher petit village. Ted ravi l’accueillit derrière le comptoir. Une idée avait germé dans l’esprit de Dorothy. Quelques jours plus tard elle tendit une feuille de papier à Ted. Elle avait composé un poème.

Get a soda...
Get root beer...
Turn next corner...
Just as near...
To Highway 16 & 14...
Free Ice Water...
Wall Drug.


Dorothy attirerait les visiteurs en route vers le Badlands National Park en leur offrant de l’eau glacée gratuite devant la pharmacie!!!!

Ted fort sceptique, mais soucieux de plaire à son épouse adorée fabriqua de grands panneaux affichant le poème de Dorothy offrant l’eau glacée gratuite. Il installa des panneaux le long des routes 16 et 14.

Le succès fut instantané. Dorothy et ses enfants offraient l’eau glacée aux automobilistes et Ted vendait des bouteilles d’aspirine, des petits pots d’onguent et des pastilles.



Le ciel retrouvait ses belles couleurs. Dorothy installa ensuite un petit comptoir et vendit de la crème glacée, tout en continuant à servir son eau glacée gratuite. On engagea des employés. Les clients affluaient. Un restaurant, une tabagie et une bijouterie s’ajoutèrent à la pharmacie. Pendant que Ted vendait ses petites pilules, Dorothy s’occupait des affaires.

Si vous allez un jour visiter le Badlands National Park, surveillez bien le long des routes 16 et 14: les centaines de panneaux publicitaires vous conduiront chez Dorothy. Allez vous désaltérer, l’eau glacée est encore gratuite......vous serez éberlués, je vous le jure.

La pharmacie de Ted existe encore. Elle est entourée de commerces appartenant à ses descendants. L’ensemble est époustouflant: des milliers de visiteurs déambulent parmi les commerces de Dorothy qui occupent plusieurs rues du village. Le tout ressemble à un gigantesque marché aux puces. Les clients viennent profiter de l’eau glacée gratuite et repartent les bras remplis de marchandises de toutes sortes. La visite du somptueux Badlands National Park vous comblera après vous être désaltéré à Wall le village de Ted et Dorothy.

Lyne

Wall Drug: a water story. Wall, South Dakota, USA

The story starts, December 1931, in South Dakota.

Once there was a young man with a promising future: Ted Hustead dreamt of having his own drugstore and raising his family in a small town. He had no idea that his dream would become reality, a hundredfold… thanks to his wife Dorothy.

Let’s start at the beginning.

Once there was a young pharmacist, Ted Hustead. He adored his wife Dorothy. They bought a very little drugstore in the small town of Wall, South Dakota. The village was close to one of the most wonderful parks in the United States: Badlands National Park.

Ted, Dorothy and their little Billy aroused jealousy in front of their drugstore. All three hundred citizens admired them tenderly. Dorothy, who had given up her teaching career, was happy to give a hand to her husband.

Years went by. Another child was added to the family. Everything seemed great. However, nothing is perfect… Ted was short on customers: that’s why he one day told his beloved Dorothy that he intended to sell the drugstore. Under gloomy skies, Dorothy drove out of the house with the kids, to think.

She drove for quite a while. All of a sudden, she turned back and returned to her darling small town. Ted was delighted and greeted her from behind the counter. An idea had developed in Dorothy’s mind. A few days later, she handed a piece of paper to Ted. She had written a poem.

Get a soda…
Get root beer…
Turn next corner…
Just as near…
To Highway 16 & 14…
Free ice water…
Wall Drug.

Dorothy would attract visitors on their way to Badlands National Park by offering free ice water, in front of the drugstore.

Ted was sceptical, but anxious to please his beloved wife, he built a large quantity of billboards and posted Dorothy’s poem offering free ice water. The billboards were installed along Highway 16 and 14.

Success was immediate. Dorothy and the children were offering cold water to motorists and Ted was selling them bottles of Aspirin, ointments and lozenges.

The sky was blue again. Dorothy then installed a small counter to sell ice cream while still offering free cold water. They hired employees. Customers were pouring in. A restaurant, a tobacco store and a jewellery store were added to the drugstore. While Ted was selling his little pills, Dorothy minded the store.

If you ever happen to go to Badlands National Park, pay attention along Highway 16 and 14: hundreds of billboards will take you to Dorothy’s stores. Go and quench your thirst, cold water is still free… but you will be overwhelmed by all the things you can buy, I guarantee it.



Ted’s drugstore still exists. It is surrounded by businesses owned by his successors. The view is unbelievable: thousands of visitors wander among Dorothy’s shops, that now occupy several streets of the village. It looks a lot like a gigantic flea market. Customers take advantage of the free water and leave with their arms filled with all sorts of goods. You will enjoy visiting Badlands National Park after satisfying your thirst in Wall, the village of Ted and Dorothy.

Lyne