March 29, 2010

SEB à Campbell River sur l’île de Vancouver; 30 ANS MINIMUM!

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Après plus de 30 ans de mariage, un souvenir heureux surgit, nous ramène loin derrière...

Nous sommes installés encore une fois sur la magnifique île de Vancouver. Le motorisé est stationné sur un terrain adjacent au hangar d'une compagnie d'hélicoptères juste à côté de la rivière. C’est la fin du printemps. Je prépare le repas. Brian est dehors.Tout est bien tranquille. Un hélicoptère se pose. ''Lyne, Lyne viens voir dehors c'est SEB qui vient d’atterrir.'' SEB c'est le matricule d'un hélicoptère Jet Ranger Bell 206 qui était basé à Québec il y a 25 ans environ.........


Cet appareil fut pendant de nombreuses années le témoin de nos amours et de nos rêves. Avec SEB on a survolé le Québec, traqué les feux de forêt, les inondations. On a aterri aux Escoumins, au petit lac salé à notre chalet de l’époque etc etc. Les tours d'hélicoptères occupaient nos fins de semaine: nous quittions Québec le vendredi après l'école, Brian pilotait et je vendais les billets. Peu de festivals nous échappaient: la galette, la truite, le festival du cochon...alouette.
J’avais oublié SEB. C’était un lointain souvenir.


Depuis quelques années, SEB est basé sur l'île de Vancouver. Un jeune pilote l'a acheté, il en prend soin et le bichonne. Il a même installé des fenêtres bombées à l’arrière. SEB a encore fière allure malgré son âge vénérable. Je regarde Brian, je regarde SEB. Brian me regarde. J’ai les larmes aux yeux, Brian aussi. Quel beau voyage dans le temps.

SEB at Campbell River on Vancouver Island; After 25 years at least!

After thirty years of marriage, a very nice souvenir reappears, taking us way back.

Once again, we are installed on Vancouver Island. The motorhome is parked next to a hangar of a helicopter company, near the Straits of Georgia. Spring is almost over and I am cooking diner. Brian is sitting on the coach looking at the sea. Everything is so quiet. A chopper suddenly approaches. "Lyne, Lyne, come and see, SEB just landed. SEB is the registration of a Jet Ranger, Bell 206 Helicopter which was based In Quebec City some twenty-five years ago.

That chopper witnessed our love and our dreams for many years. With SEB, we skipped through the Province of Quebec, tracking forest fires, floods. We landed in Escoumins, where we had a cottage on the shores of the St-Laurence estuary, etc, etc, etc.

In those days Helicopter scenic tours occupied most of our weekends: we used to leave Quebec City in the middle of the afternoon on Fridays after school. Brian piloted and I was selling tickets. We didn’t miss many events: pancake festival, pork festival, trout festival, we gave festival goers everywhere a birds eye view of the festivities…

I had forgotten about SEB. It was a distant souvenir.

For some years, SEB was based on the Island of Vancouver. A young pilot bought it. He pampers it. He even installed convex windows in the back. I look at Brian, take a look at SEB. Brian looks at me. I have tears in my eyes, so does Brian. What a wonderful journey back in time.

Little Rock, Arkansas; Pierre qui roule n’amasse pas mousse.

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Jeudi 8 mars 2006 s’annonçait assez “ordinaire”. Le motorisé était brisé et nous devions attendre la livraison de la pièce défectueuse. Impossible d avoir accès à l’appareil. Brian et moi, comme deux pierres qui roulent, n’en menions pas large. Une visite à la bibliothèque présidentielle de Bill Clinton sur le campus de l’université de Little Rock nous a cependant remonté le moral.

L’exposition présente une rétrospective de la vie et de l’oeuvre de l’enfant chéri de la région. L’architecture du bâtiment vaut à elle seule le déplacement. À la fin de la visite nous apprenons qu’un SUPER spectacle sera présenté en ville le soir-même....Brian s’enflamme...lui si réservé... il veut y aller, je suis un peu tiède à l’idée.





Enfin....on décide d’acheter des billets..il en reste quelques-uns. Le téléphone sonne. La réparation du motorisé est terminée..
Nous reprenons possession de notre maison. Une douche rapide. Brian enfile ses jeans, un t-shirt noir et son “jacket” de cuir noir. J’enfile mes jeans, un t-shirt avec des brillants et mon petit manteau de cuir noir. En route pour le spectacle.


Pas question d’ être en retard. On repère nos places dans l’immense stade. Nous avons d’excellents sièges.. Quinze milles personnes sont au rendez-vous
Le stade Alltel de Little Rock est plein à craquer. 21:05 heures. SATISFACTION... La foule est gonflée à bloc.

ILS arrivent sur scène. Le délire doit ressembler à ça. JUMPING JACK FLASH...Les Rolling Stones descendent du ciel ou arrivent de l’enfer, c’est difficile à dire. Les effluves de marijuana nous titillent les narines.



HONKY TONK WOMEN...pendant deux heures, quinze milles personnes chantent, dansent, frappent des mains et s’émerveillent de tout l’appareillage technique accompagnant le groupe mythique. On regarde, on écoute et on se pâme devant les Rolling Stones. Mick Jagger est renversant: ce n’est pas un homme, c’est un géant musclé et souple comme une gazelle.

Il nous tiendra en haleine pendant ces deux heures. La foule composée de jeunes et de baby-boomers frôle l’hystérie. Si on a aimé le spectacle me demanderez-vous? On y retournerait...n’importe quand.

Little Rock, Arkansas; A rolling stone gathers no moss

Thursday, March 8th 2006 started like a typical day. The motorhome was broken down and we had to wait for the parts. The machine was in a garage and we had no access to it. Brian and I felt lethargic; we didn’t know what to do in Little Rock. But we felt better after a visit to Bill Clinton presidential library on University of Little Rock campus.

The exhibition presents a retrospective of the life and work of the beloved child of the region. The architecture of the building on its own is worth seeing. At the end of the tour, we learn that a mega show would take place downtown that same evening… Brian gets excited… him, usually so composed… he really wants to go, but I hesitate. Nevertheless… we decide to buy tickets; there are still a few left.

The phone rings. The repair on the motorhome is completed. We take ownership of our house back. We take a quick shower. Brian puts on his jeans, a black pullover and his black leather jacket. I put on my jeans, a black t-shirt with sparkles and my black leather jacket. We are on our way to the show. It’s out of the question to arrive late. We find our seats in the very big stadium. We have excellent seats. There are at least fifteen thousand people there.




The Alltel stadium of Little Rock is packed. 9h:05 pm. SATISFACTION… the crowd is overjoyed. THEY arrive on stage. That’s how a frenzy must feel. JUMPING JACK FLASH… the Rolling Stones come from the sky or from hell, it’s hard to say. Marijuana exhalations titillate our nostrils. HONKY TONK WOMEN… for two hours, fifteen thousand people sing, dance and clap their hands and are amazed by all the technical equipment of the mythical group. We watch, we listen and we admire the Rolling Stones.

Mick Jagger is incredible: he’s not human; he’s a giant among men, muscled and agile as a gazelle. He will keep us on the edge of our seats for two hours. The crowd of youngsters and baby-boomers is close to hysteria. Should you wonder if we liked the show? We would go back… anytime.

Diamants pour les nuls: Yellowknife. Territoires du Nord-Ouest, Canada

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C’est en 1991 que les premières mines de diamants ont été découvertes dans les Territoires du Nord-Ouest, plus précisément à Point Lake. Les grandes compagnies mondiales qui font la prospection et l’extraction de cette pierre précieuse n’ont pas tardé à envahir le paysage. De Beers, le diamantaire le plus connu au monde, Billiton, Diavik et quelques autres ont contribué à faire de Yellowknife ¨ la capitale du diamant en Amérique du Nord¨ et la 3e en importance au monde.

Le monde du diamant est très complexe et la perfection doit atteindre des standards d’excellence établis mondialement. Les critères d’évaluation sont extrêmement rigoureux pour la pierre précieuse la plus dure au monde: seul un diamant peut briser un autre diamant. Si vous me lisez encore c’est que le sujet vous intéresse.

Dans ce domaine du summum du luxe, la perfection du diamant se résume aux 4C: CARAT, CLARTÉ, COULEUR, COUPE. Dans les Territoires du Nord-Ouest, un autre C s’ajoute à la liste des critères d’excellence mondiaux: C pour CANADIEN. Le prix reflète la perfection du joyau. Je vous explique:



CARAT: un diamant de 100 points équivaut à un carat. Plus le diamant possède de points, plus il est dispendieux. S’il possède un carat, sa valeur commence à être considérable ($2500.). Sachez qu’un diamant de 5 carats équivaut à un gramme. En 2006, la mine Diavik, située à 300 km au nord-est de Yellowknife par air, a extrait de ses mines 9. 8 millions de carats de diamants!!!

CLARTÉ: plus le diamant est clair et sans défaut, plus sa valeur augmente. Il existe une échelle pour évaluer la clarté d’un diamant: la lettre D faisant foi d’un diamant d’une clarté parfaite et ainsi de suite selon des normes préétablies. Les diamants de type D sont si purs que même le microscope ne peut détecter d’imperfections.

COULEUR: Le diamant parfait est blanc pur. Sa blancheur est un autre facteur déterminant pour évaluer son prix. Les reflets brunâtres, orangés, bleutés ou rosés diminuent la valeur du diamant.

COUPE: Les angles et les faces du diamant doivent répondre à des standarts très précis lors de la coupe. C’est ainsi que le diamant prendra des noms qui font rêver toutes les femmes: solitaire, princesse, coussin, trillion etc. Bref, chaque diamant selon sa coupe porte un nom différent.

CANADIEN: Le critère établi par les diamantaires de notre pays pour souligner la qualité générale de la pierre précieuse. De plus contrairement aux pays d’Afrique où les diamants servent à soutenir guerres et conflits (blood diamonds) l’industie diamantaire canadienne
ne traîne pas de “cadavres dans le placard”.



A Yellowknife, le Collège Aurora offre un cours de coupe et de polissage du diamant. C’est le seul endroit en Amérique du Nord qui offre cette spécialité. La durée du programme est de 22 semaines. Depuis 2001, 94 étudiants ont gradué et le taux de placement se situe à 50%.

Nul besoin de vous dire que j’ai adoré ma visite à Yellowknife.....et que j’adore les diamants.

Diamonds for nerds: Yellowknife, North-West Territories, Canada

In 1991, the first diamond mines were discovered in Canada’s North-West Territories, more precisely in Point Lake. The big international companies which do the prospecting and the extraction of these precious stones invaded the place in no time. De Beers, the most famous diamond dealer in the world, Billiton, Diavik and a few others contributed to making Yellowknife, the capital of the North-West Territories, also the diamond capital in North America and the third in significance in the world.

The diamond business is most complicated and perfection is the pre-established standard worldwide. The measurement and evaluation are extremely thorough for these the hardest stones in the world; only a diamond can scratch another diamond. If you are still reading, then you must be interested.

For this pinnacle of luxury, perfection is evaluated by the four “C’s”: CARAT, CLARITY, COLOR, and CUT. In the North-West Territories, another C is added to the list of standards of excellence, it is C for CANADIAN. The price is set according to the perfection of precious gemstone. Let me explain:



CARAT: a carat is divided into a hundred points. The more points a diamond has, the higher the price is. If it weighs a carat, its value surpasses $2500. A five carat diamond equals one gram. In 2006, Diavik Mine, located 186 miles North-East of Yellowknife by air, extracted more than 9.8 million carats worth of diamonds.

CLARITY: the more the diamond is pure and flawless, the more its value increases. There is a scale of evaluation to establish the purity of a diamond: the letter D indicates a perfect clarity according to international standards. Type D diamonds are so perfect that even a microscope cannot detect any flaws.

COLOR: the perfect white diamond is pure white. Its whiteness is another determining factor to evaluate the price. Brownish, orange, bluish or pinkish highlights reduce the diamond value. Similar standards apply to the most rare yellow and blue diamonds.

CUT: the angles and facets of a diamond must be cut to very precise standards. This is how the diamond gets a name that every woman is dreaming about: solitaire, princess, cushion, trillion, etc. In short, every diamond gets a different name according to its cut.

CANADIAN: the criterion established by diamond traders of our country to emphasize the general quality of the gemstone. CANADIAN also distinguishes our diamonds from African Blood Diamonds used to support wars and conflicts. Canada’s diamond industry has no skeletons in the closet.




At Yellowknife, Aurora College offers a course in how to cut and polish diamonds. It’s the only place in North America to offer this specialty training. The program lasts 22 weeks. Since 2001, 94 students have graduated and the rate of employment is 50%.
Needless to say I enjoyed my visit at Yellowknife… and I just love diamonds.

Yuma, Arizona: Une salade César à votre santé

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La ville de Yuma est située au sud-ouest de l’Arizona, près de la frontière du Mexique et de la Californie, au point de rencontre des rivières Colorado et Gila. La température y est clémente à longueur d’année et le taux de criminalité est parmi les plus bas aux Etats-Unis. Yuma est également la capitale de la salade.


Généralement nous évitons de voyager après 17.00heures avec le motorisé. Toutefois certains imprévus nous obligent parfois à s’installer à la noirceur et ce n’est que le lendemain matin qu’il est possible de découvrir l’environnement dans lequel on a passé la nuit. C’est ainsi qu’on a découvert Yuma. En ouvrant le store de ma chambre ce matin-là j’aperçois à quelques mètres du motorisé des centaines de Mexicains “le derrière en l’air”. Ils cueillent de la salade.

La ville de Yuma est une des plus grandes productrices de laitues aux Etats-Unis. Pourtant Yuma est situé en plein désert. Grâce à des systèmes d’irrigation ingénieux qui pompent l’eau de la rivière Colorado, les champs de laitues ont envahi le désert. Deux récoltes par année: une en novembre, l’autre en février. Totalement par hasard nous sommes arrivés à Yuma au début de la récolte de février. Je me dépêche donc d’aller voir tout ça de plus près.



Le contremaître général, un mexicain TRÈS TRÈS avenant me prend sous son aile et décide gentiment de m’expliquer le déroulement de la récolte. Il est assisté par des contremaîtres adjoints qui assurent la bonne marche des équipes chargés de la cueillette. Les cueilleurs mexicains possèdent “presque” tous la carte verte (permis de travail aux Etats-Unis) et ils sont d’après le contremaître d’excellents travailleurs.

Chaque équipe est formée d’une trentaine de cueilleurs. Le partage à part égale des profits se fait à chaque fin de journée. Les paresseux ne sont donc pas tolérés très longtemps. Les salades aussitôt cueillies sont déposées dans des boîtes.. Des camions attendent et une fois la température de réfrigération contrôlée, les belles verdures sont embarquées et prennent la route des épiceries américaines.

Ce soir-là, on a croqué dans deux belles grosses laitues romaines gorgées d’huile d’olive, d’ail et de croutons que le contremaître m’a données. Je vous donne ma recette de salade César, elle est pas mal bonne.

Salade César pour 2 : une grosse salade romaine ou deux petites dans un grand bol.
Vinaigrette: 3 gousses d’ail broyées, 1 c. à table de sauce Worchesteshire, 1/4de c. à thé de moutarde sèche, 1/4 de tasse de jus de citron, 1 petite boîte d’anchois bien rincés et coupés en fins morceaux ( bacon émietté si vous n’aimez pas les anchois), 1/4 de tasse d’huile d’olive, sel, poivre. Mélanger les ingrédients et verser sur la salade. Touiller délicatement. Faire bouillir 2 oeufs, 2 minutes, pas plus. Les battre vigoureusement. Verser sur la salade. Remuer. Saupoudrer de ½ tasse de parmesan et parsemer de croutons à l’ail. Mêler et servir. En Arizona, en Californie et au Névada, si vous aimez les produits “bio” les épiceries TRADER JOE’S sont excellentes. Elles sont peu nombreuses mais valent le détour. En plus des produits naturels vous y trouvez une belle sélection de cafés, de pains, de fromages et de vins.

Yuma, Arizona: Cheers to a good Caesar Salad

Yuma is located South-West of Arizona, near the Mexico and California borders, where the Colorado and Gila Rivers meet. The weather is fair all year long and rate of criminality is one of the lowest in the United States.

We try not to travel after 5h00 pm with the motorhome. However, under certain circumstances we sometimes don’t get settle down until the evening and it’s only in the morning that we discover in what kind of location we spent the night. That’s how we discovered Yuma. When opening the shades of my bedroom that morning I could see hundreds of Mexican men a few feet from the motorhome with their rear ends up in the air. They were picking lettuce. Turns out that the Town of Yuma is the biggest lettuce producer of the United States. Yet, it is located in the middle of the desert.

Due to ingenious irrigation systems which pump water from the Colorado River, lettuce fields have invaded the desert. Two crops per year: one in November and the other in February. Purely by chance, we arrived in Yuma at the beginning of the February harvest. I am anxious to take a closer look.

The general foreman, a VERY VERY pleasant man decides to takes me under his wing and explain the harvest process. He is supported by assistant foremen who insure the proper functioning of the picking teams. Most of his Mexican workers have a green card (work permit in the US) and they all are excellent workers according to the foreman.



Each team consists of approximately thirty pickers. At the end of each day they share team profits equally. Lazy workers are not tolerated very long. Lettuce is placed in boxes as soon they are picked. Trucks are waiting and as soon as the refrigeration temperature is controlled, the nice greens are put on their way to American groceries.

That night we had two nice Roman lettuces given to us by the foreman and filled with olive oil, garlic and croutons. Below is my own Caesar salad recipe, which is very good.

Caesar salad for two: one big Roman lettuce or two small ones in a large bowl.
Dressing: three crushed garlic, 1 tb of Worcestershire sauce, ¼ ts dry mustard, ¼ cup of lemon juice, one can of anchovies, rinsed and finely chopped (bacon bits if you don’t like anchovies), ¼ cup of olive oil, salt and pepper. Mix all the ingredients and pour on the salad. Toss delicately. Two hard boiled eggs cooked 2 minutes at the most. Beat the eggs vigorously. Pour on the salad. Mix up. Sprinkle ½ cup of fresh parmesan cheese and add the garlic croutons. Mix and serve.



Biological products at Trader Joe’s groceries are excellent. There are only a few stores but they are worth seeing. Besides naturals products you will find a very good variety of coffees, breads, cheeses and good wines.

March 24, 2010

Histoires de peur en Colombie-Britannique

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La marche occupe, beau temps mauvais temps, une heure de notre journée. Nos circuits et les paysages changent continuellement. Il faut quelquefois “vivre dangereusement”. Je suis cependant de nature craintive envers la gent animale, (à l’exception de mon chien Toufou). J’espère que ces trois aventures vous feront sourire. Le labrador de Telegraph Cove sur l’île de Vancouver Samedi matin, un bel avant-midi à Port Hardy à l’extrémité nord de l’île. J’ai trouvé un endroit superbe pour notre marche quotidienne: Telegraph Cove. Brian repère sur la carte la route pour s’y rendre. Quelques minutes plus tard, après avoir stationné la voiture, nous nous retrouvons avec TouFou sur un magnifique trottoir de bois qui longe la baie de Telegraph Cove. Il fait un temps superbe. Brian met TouFou en laisse, je marche devant, ils me suivent.

Quelques minutes plus tard, je vois surgir sur le trottoir de bois, à pleine vapeur, un labrador noir gros comme un ours...j’exagère à peine. Je hurle. Brian prend TouFou dans ses bras. Je hurle. Le labrador saute sur moi. Je grimpe sur la passerelle ...aie! j’aurai un “bleu” sur la cuisse. Je hurle. Le labrador ne me lâche pas. Brian me dit d’arrêter de crier. TouFou veut manger le labrador. Il jappe. Brian veut manger TouFou. Le labrador continue à vouloir me manger. Je veux manger Brian qui veut manger TouFou. Le labrador décide de partir enfin. Ainsi finit notre marche à Telegraph Cove. Inutile de vous dire que la conversation n’était pas très animée sur le chemin du retour... Le gros bâtard sur la jetée de Iona Beach Regional Park, Richmond, BC. Samedi matin. La jetée en question fait 4 km dans le détroit de Georgie. Avec TouFou on se rend jusqu’au bout: l’eau nous entoure de tous les côtés. Le paysage est saisissant.. Un seul bruit... celui des vagues. Sur le chemin de retour, je vois un gros chien qui s’en vient en sens inverse: il est certainement en laisse. TouFou l’a senti et commence à japper. Brian prend TouFou dans ses bras et le temps de relever la tête, on voit le gros bâtard qui se dirige directement sur nous..il n’est pas attaché. Je ne peux grimper, il n’y a pas de clôture. Je ne peux me sauver à moins de sauter à l’eau. Je décide donc de sauter sur Brian qui manque de tomber à l’eau avec TouFou. Le propriétaire du gros bâtard nous rejoint et calme son molosse. C est trop tard, il a gâché notre marche. L’ours noir de Port Mc Neil sur l’île de Vancouver Notre motorisé est stationné à l’orée de la forêt. Juste à côté, une piste d’atterrissage semble désaffectée: nous aurons un bel endroit pour notre marche en cette belle fin d’après-midi. Brian met Toufou en laisse et nous voilà partis. Une trentaine de minutes plus tard, nous croisons un coureur qui nous recommande la prudence: il a vu un ours à quelques mètres devant nous. Devinez la suite! Entre Campbell River et Port McNeil à quelques kilomètres de la route 19, à l’entrée du village de Sayward Junction on retrouve un restaurant pour le moins étrange: Le Cable Café. Il a été construit avec des cables d’acier récupérés provenant des anciens systèmes de transport de billots. L’endroit est dépaysant...nous y avons déjeuné...les petites patates bien grasses étaient super bonnes. À Campbell River le Ripple Rock RV Park est un bel endroit pour passer quelques jours. 1-250-287-7108

Scary Stories in British-Columbia

Come rain or come shine, we take a daily walk of at least an hour. Our trails and scenery are constantly changing. Sometimes we live dangerously. I am afraid of animals with the exception of my dog TouFou. I hope that the three following adventures make you smile.

The Labrador of Telegraph Cove, Vancouver Island.
Port Hardy, at the north end of the Island, on a beautiful Saturday morning, I discovered a wonderful place for our walk. Using a map Brian finds out how to get there. A few minutes later, after parking the car, we are on a nice wooden sidewalk alongside Telegraph Cove. The weather is fantastic. Brian puts TouFou on a leash, I walk ahead, and they are following me.

A few minutes later, I spot a Black Labrador, as big as a bear - I am hardly exaggerating. He is rushing towards us …. I scream … Brian takes TouFou in his arms. I keep screaming. The Labrador jumps up on me. I jump up on the railing of the footbridge … ouch! (I’ll have a bruise on my thigh, for sure). Brian tells me to stop screaming.

TouFou wants to eat the Labrador. Brian wants to eat TouFou who continues to bark. I want to eat Brian, who wants to eat TouFou and the Labrador still wants to gobble me up. The Labrador finally decides to leave. That was the end of our walk around Telegraph Cove. Needless to say we cherished the silence on our way back!!!

The mutt on the dock of Iona Beach Regional Park, Richmond, B.C.
Saturday morning. The narrow pier juts two and a half mile into Georgia Strait. With TouFou we reach the last part of the pier; we are surrounded by water; the panorama is breathtaking; the only sound - the waves.

On our way back, I see a large dog coming the other way – I think he’s probably on a leash - TouFou smells him and starts to bark. Brian takes TouFou in his arms and in the time it took to raise our heads, we see the mad the big mutt comng towards us … without a leash. I want to climb but there is no fence. I cannot escape except if I jump in the water. So I jump on Brian who almost falls in the water with our dog. The owner of the big mutt joins us on the dock to calm down his ferocious huge hound but it’s too late, he spoiled our walk.

The black bear of Port McNeil, on the north end of Vancouver Island
Our motorhome is parked at the edge of the forest. Next to it, there is a closed down runway; that will be a nice place for our end of the afternoon walk. Brian puts TouFou on a leash and we’re on our way. About thirty minutes later we come across a runner who recommends we be careful; he saw a bear a few yards back. Guess what!

Between Campbell River and Port McNeil, a few miles away from Highway 19, at the beginning of the Village of Sayward Junction, there is a weird restaurant: The Cable Café. It was built with steel cables restored from former log transportation systems. The place is different, we had breakfast there and we ate delicious greasy small potatoes. At Campbell River, Ripple Rock RV Park is a very nice place to spend a few days. 1-250-287-7108

March 20, 2010

Au Colorado: Le ciel ou l’enfer, c’est selon Pike's Peak Highway

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Denver, dimanche matin. On quitte le Colorado demain. Il ne nous reste que cette journée maussade et pluvieuse pour faire l’ascension de la montagne la plus visitée en Amérique du Nord: Pikes Peak qui accueille plus de 500,000 visiteurs par année.

Située au sud de Denver, tout près de Colorado Springs, Pikes Peak nous attend. Nous ignorons que son sommet nous offrira un spectacle “sons et lumières” à couper le souffle, un spectacle qui se gravera à jamais dans nos mémoires.

Le Pikes Peak Highway, route sinueuse à souhait, tellement accidentée que de nombreux visiteurs rebroussent chemin avant d’atteindre le sommet: 35 kilomètres et 2 heures de bonheur à l’état pur avant d’arriver à 14,100 pieds d’altitude au paradis ou en enfer...selon la température.
Par beau temps, du sommet, on aperçoit les Rocheuses à l’ouest et la ville de Denver au nord.



-- Bébé de moins de 3 mois et personnes ayant des problèmes
cardiaques et respiratoires s’abstenir.
--Possibilités de maux de tête, de problèmes d’orientation et
de “souffle court” causés par la rareté de l’oxygène.
--Possibilité d’orages électriques: chercher un abri ou RETOUR-
NER À VOTRE VOITURE IMMÉDIATEMENT.

C’est à 13,000 pieds, plus précisément au Devil’s Playground (terrain de jeu du diable) que notre aventure se corse: la route devient carrément infernale: étroite, sinueuse, dangereuse. Il pleut “à boire debout”, la brume s’épaissit.

A Little Pikes Peak (13,500 pieds) TouFou commence à respirer péniblement. Le tonnerre gronde. TouFou est effrayé, moi aussi. Brian se concentre sur la route. Plusieurs voitures rebroussent chemin. On continue. Je suis “peureuse” mais pas “lâcheuse”. Nous arrivons au sommet, la visibilité est nulle. Nous ne sommes pas entourés de nuages, nous sommes dans les nuages. La foudre se déchaîne autour de nous: les Cyclopes ont bien travaillé. L’orage électrique est hallucinant. C’est si beau qu’on oublie le danger. Nous sommes aux premières loges pour admirer le spectacle qui dure 4-5 minutes. Trempés, épuisés, exaltés, nous retournons à la voiture.




La descente de la montagne après cette décharge magnétique est spectaculaire, on peut admirer le Colorado sur une centaine de kilomètres. Ce soir-là à Golden, en banlieue de Denver, dans un superbe parc de motorisés, le Dakota Ridge RV Park, TouFou a ronflé....c’est vrai.
N.B. Ce n’était pas très prudent de notre part de rester dehors, mais c’était si tentant. Si vous allez un jour au sommet de Pikes Peak, ne faites pas comme nous, suivez le règlement:

STAYING IN YOUR VEHICLE IS A SAFER OPTION THAN
REMAINING OUTSIDE

Colorado: Heaven or Hell: Pikes Peak

Denver, Sunday morning. We are leaving Colorado tomorrow. In spite of the dull and rainy weather, it’s the only day we have left to make the ascent of the most visited mountain in North America: Pikes Peak, which has 500,000 visitors yearly.

Located South of Denver, near Colorado Springs, Pikes Peak awaits us. We never thought that the peak could offer such a breathtaking sound and light show, that would remain engraved in our memories eternally.

The Pikes Peak Highway, a winding road to say the least, so bumpy that many visitors turn back before getting to the top: twenty-two miles and two hours of otherwise pure happiness before reaching the height of 14,100 ft and Heaven or Hell … depending on the weather. When the weather is pleasant, you can see the Rocky Mountains in the North and the city of Denver in the South.



-- Not recommended for babies less than three month old or people suffering from cardiac
and respiratory problems.
-- Lack of oxygen may cause headache, dizziness and shortness of breath
-- In case of thunderstorm: take shelter or RETURN TO YOUR CAR IMMEDIATELY.

Our adventure gets complicated when we get to 13,000 ft, more precisely at the Devil’s Playground: the road becomes downright infernal; narrow, sinuous, hazardous. It is pouring rain, until we reach the summit which is fogged in.

At Little Pikes Peak (13,500 ft) our dog TouFou begins breathing with difficulty. The thunder is rumbling. TouFou is scared, so am I. Brian focuses on the road. Several cars are turning back. We carry on. I am frightened but I won’t give up. We reach the top, the visibility is nil. We are not surrounded by clouds, we are within the clouds. The Cyclops are doing a good job - lightning bursts out all around us. The thunderstorm is hallucinating. It is so fantastic that we forget it is unsafe to be out of the car. We have a ringside seat to admire the show which lasts 4-5 minutes. Soaked, tired, excited, we finally return to our car.



The descent after the magnetic release was spectacular; we could admire Colorado from a hundred miles. That night, when we reached Golden, a suburb of Denver, in a beautiful RV park, the Dakota Ridge RV Park, TouFou snored… he did.

N.B.: it was not very bright of us to stay outside the car in the middle of a thunderstorm, but it was so tempting. If you ever happen to go to the top of Pikes Peak, don’t do what we did, in case of a thunderstorm observe the warning:

STAYING IN YOUR CAR IS A SAFER OPTION THAN REMAINING OUTSIDE.

March 18, 2010

Québec-Floride: le strip-tease des oignons

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À partir de Lacolle, passées les Douanes, les routes 87 et ensuite la 95 nous amènent lentement vers la Floride. Ce matin, on quitte Plattsburgh très tôt. Entre la sortie 26 et la sortie 22 dans la région du Lac George, le paysage est magnifique: la brume se lève, les montagnes Adirondaks se dévoilent lentement...tout est calme et tranquille sur l’autoroute. Nos bottes, nos manteaux d’hiver et les chandails de laine se dirigent avec nous vers la Floride. L’attirail hivernal de milliers de Canadiens subit le même sort chaque année. La Floride attire comme un aimant.

Déjà New York, détour par la route 287, pas de Grosse Pomme en hiver. Non seulement on ignore la grande ville mais on la contourne. Philadelphie, Baltimore, Washington...tiens, tiens les chandails de laine commencent à peser lourd. Pas question cependant de se départir du reste. Imaginez un peu: arriver en Floride avec le rhume de cerveau. La Virginie est clémente, on remise gants et chapeaux. Demain en Caroline du Nord les bottes prendront le large. Mais c’est en Caroline du Sud, à Florence que se termine le strip-tease.

Savannah en Georgie et un peu plus au sud la ville de Brunswick. Le temps est bon une petite pelure suffit. Adieu petites laines! Les oignons que nous étions sont débridés.

Parlant d’oignons, il existe dans la région de Brunswick une variété d’oignons particulièrement délicieux. Ils sont typiques de la Georgie. Les Georgiens en font des marinades et des ketchups qui se marient à merveille avec les steaks et les hamburgers. Les oignons Vidalia sont très doux et plus gros que les oignons ordinaires mais c’est bien connu, tout est toujours plus gros aux Etats-Unis...

La route continue: Jacksonville, Daytona Beach. On bifurque. Route 4 en direction de la Côte Ouest: Orlando, Tampa. Route 75, direction sud. Fort Myers et ensuite notre point de chute, Naples: la ville est magnifiquement située près du golfe du Mexique, voisine de Marco Island et entourée de magnifiques parcs et de réserves naturelles dont les Everglades. Naples possède également le plus grand nombre de terrains de golf par habitant aux Etats-Unis, on peut dire que c’est le paradis des golfeurs. Il fait chaud, les plages sont superbes, les autoroutes sont plus rares que dans la région de Miami et l’atmosphère est beaucoup moins fébrile que sur la Côte Est. Ce n’est pas pour rien qu’on a choisi de s’y construire un nid.

March 17, 2010

Quebec-Florida Strip-tease

From the Canada/USA border crossing of Lacolle, just south of Montreal, after the customs, highways 87 and then 95 take one slowly to Florida. This beautiful mid December morning, Brian, TouFou and I leave Plattsburgh NY very early. Between exit 26 and exit 22 in the Lake George NY area, the scenery is beautiful: the fog is rising, the Adirondacks are slowly emerging… everything is peaceful and quiet on the highway. Our snow boots, winter coats and woollen sweaters are on their way to Florida with us. The winter kits of thousand of Canadians experience the same treatment every year. Florida attracts Canadian snow birds like a magnet.

New-York is on the horizon already. Not only do we ignore the metropolis, but we bypass it, taking instead the alternative route, highway 287, no Big Apple for us during the winter. Philadelphia, Baltimore, Washington… gradually our woollen sweaters become a little heavy. It’s out of the question to get rid of them though. Imagine: arriving in Florida with a bad cold. The weather is pleasant in Virginia, so we put away the gloves and hats. Tomorrow, we will get rid of the snow boots in North Carolina. But it’s after South Carolina, that the strip-tease approaches an end.

Savannah, Georgia and then a little more to the South is the town of Brunswick. The weather is fine, and a small layer of clothing is now sufficient. Goodbye small jerseys! The onions that we were are set free.

Speaking of onions, in the Brunswick region, they have a variety of onions that is particularly delicious. Vidalia onions, typical of Georgia, are very mild and bigger than regular onions, but then again, it’s well known that everything is bigger in the United States…. With this kind of onions, Georgians make marinades and ketchups that are great with steaks and hamburgers.

The road continues: Jacksonville, Daytona Beach wre we deviate west on Highway 4 which takes us to the West Coast: Orlando, Tampa, Highway 75 South. Sarasota, Punta Gorda Charlotte, Fort Myers and then our destination, Naples. The town is wonderfully well located in close proximity to the Golf of Mexico, in the vicinity of Marco Island and surrounded by splendid parks and natural reserves such as the Everglades. Naples also has the largest number of golf courses per capita in the United States; it’s the golfer’s paradise. The weather is hot, the beaches are superb, and there are fewer freeways than in the Miami area and the atmosphere is less agitated than the south East Coast of Florida . That is why we selected Naples to establish our cozy little nest.

March 16, 2010

LES SCIES À CHAINES MCCULLOCH, LAKE HAVASU CITY ET LE LONDON BRIDGE

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Lake Havasu City en Arizona, la capitale des “house boat” aux Etats-Unis mérite un détour. La ville se situe à environ 350 km de Phoenix et à 225 km de Las Vegas. La route 68 entre Las Vegas et Lake Havasu City, en plein désert vaut à elle seule le voyage. Les paysages y sont particulièrement spectaculaires entre Laughlin et Kingman. J’aimerais vous raconter l’histoire du London Bridge, la perle de cette ville.
En Arizona, la destination touristique la plus courue après le Grand Canyon est le London Bridge situé à Lake Havasu City. Ce pont détient le record Guiness de la plus grosse antiquité vendue dans le monde entier. L’histoire du pont commence au début des années 60 avec le propriétaire-fondateur de la compagnie des scies à chaînes McCulloch. Celui-ci décide un beau jour de fonder une ville dans l’ouest de l’Arizona. L’argent ne faisant pas défaut à M. McCulloch il choisit pour dessiner les plans de sa ville le concepteur de Disneyland, M. Wood. Sa ville sera située en plein désert en bordure du lac Havasu, un réservoir de la rivière Colorado.

La cité se construit donc selon les plans de M. Wood: elle est élégante, raffinée et fort bien située. Les gens accourent de partout pour s’y établir. La population augmente à un tel point qu’en 1967 son développement nécessite la construction d’un pont.

À la même période à Londres en Angleterre, le fameux London Bridge, érigé en l830 sur la rivière Thames, ne suffit plus à la tâche car la circulation y est devenue trop dense. Les Londoniens décident donc de vendre leur London Bridge. M. Wood convainct M. McCulloch de l’acheter!!! 2,46 millions de dollars plus tard, le pont est démantelé à Londres et se retrouve en pièces détachées sur un bateau en direction de la Californie. Arrivées en Californie les 10,000 tonnes de pierres qui le composent sont transportées par camion à Lake Havasu City. Pendant trois ans, le pont est reconstruit à la manière d’un casse-tête géant. En octobre l976, une foule de plus de 100,000 personnes assistent à son inauguration au son des fanfares.
Nul besoin de vous dire que la ville est adorable, d’autant plus que sur les berges de la rivière Colorado qui coule sous le pont M. Wood a fait aménager dans le style British des pubs, des petites boutiques et de jolies petites ruelles. On se croirait à Londres. Il a même déniché une horloge reproduisant le son de Big Ben, la célèbre horloge de Londres. Lake Havasu City est un joyau caché entre les splendides déserts du Mojave et de Sonoran.

Pour les véhicules récréatifs le ISLANDER RV Resort est incontournable. Pour réserver 1-928-680-2000

McCulloch chainsaws, Lake Havasu and the London Bridge

Lake Havasu City in Arizona, the houseboat paradise of the United States, is worth seeing. The town is located at approximately 217 miles north west from Phoenix and 140 miles south of Las Vegas. Route 68 between Las Vegas and Lake Havasu City in the desert is a very pleasant journey. The scenery is breathtaking between Laughlin and Kingman; and the London Bridge is the major tourist attraction. In fact, the most popular destination In Arizona, after the Grand Canyon is the London Bridge in Lake Havasu City.

This bridge holds the record in the Guinness book for the biggest antique sold in the world. The story of the bridge begins in the early sixties with the owner/founder of the McCulloch Chainsaw Company. One day he decided to create a city in the West of Arizona after flying over the site. Since money was no object, Mr. McCulloch decided to hire Mr. Wood, the designer of Disneyland, to draw plans for the city. It would be located in the middle of the Arizona desert bordering Lake Havasu, a reservoir on the Colorado River.



The city was then built according to Mr. Wood’s plans: it is elegant, refined and very well located. People from everywhere rushed to get established there. In 1967, due to the escalating population, its development required the construction of a bridge.

In England, at the same time, the famous London Bridge, erected in 1830 on Thames River, became inadequate for the traffic flow. Londoners then decided to put the London Bridge on the market. Mr. Wood convinced Mr. McCulloch to purchase it!!! 2.4 million dollars later, as the bridge was taken apart, each historic block of granite was numbered to aid reassembly, and ended up on a boat headed for California. Arriving in California, the 10,000 ton bridge was transported by truck to Lake Havasu City. Like a giant puzzle, it took three years to rebuild the bridge. In 1976, a crowd of 100,000 people attended its opening to the sound of an elaborate marching band.

Needless to say the town is adorable, especially since Mr. Wood added an English Village on the shores of the Colorado River with British style pubs, small charming shops and nice little alleys. You really think you are in London. He even found a clock that reproduces the sound of Big Ben. Lake Havasu City is a gem hidden between the splendid Mohave and Sonoran Deserts.

For recreational vehicles, the ISLANDER RV RESORT is a must. For reservations 1-928-680-2000.

Louis-Philippe et Elvis Presley: Bar Harbor, Maine

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J’écris cette chronique pour un jeune garçon que j’aime infiniment. Un beau petit bonhomme vous a-t-il déjà regardé dans les yeux en vous posant des questions très sérieuses?

Louis-Philippe: Tante Lyne, parles-tu de moi dans tes chroniques?

Tante Lyne: Non Louis-Philippe, mes chroniques parlent de voyage.

Louis-Philippe: Mais tante Lyne je voyage souvent moi aussi.

Tante Lyne: D’accord mon petit homme. De quoi aimerais-tu parler dans ma chronique de voyage?

Louis-Philippe: Du spectacle d’Elvis Presley qu’on a vu tous les deux à Bar Harbor .

Tante Lyne: !!!tu crois?

Louis-Philippe: Tante Lyne, on a eu du plaisir à son spectacle.

Tante Lyne: !!!Tu as raison. Raconte.

Louis-Philippe: Tu te souviens tante Lyne, personne ne voulait venir avec nous. Elvis avait un habit bleu, il était gros. On a dansé et à la fin il est venu me serrer la main. C’est un beau souvenir de voyage, hein tante Lyne.

Tante Lyne: Tu as bien raison, c’est un bien beau souvenir!!!

Christine ma cousine, Leigh son mari, leurs deux enfants et le chien Irving voyagent avec nous de temps à autre. On a visité avec eux l’Arizona, la Floride, l’Ontario, les Maritimes, le Maine et les îles St-Pierre et Miquelon. Au camping de Bar Harbor ,les propriétaires organisent des activités dans la salle communautaire. Ce soir-là un Elvis bedonnant se donnait en spectacle...ou donnait un spectacle, je ne suis pas certaine. C’est ainsi que je me suis retrouvée avec Louis-Philippe à fredonner Love me Tender avec Elvis, en personne.

Quant à savoir pourquoi le spectacle a marqué à ce point Louis-Philippe, ç’est vraiment ce qui m’intrigue le plus.

Louis-Philippe and Elvis Presley: Bar Harbor, Maine

This chronicle is dedicated to a young boy that I love dearly.

Have you ever been asked serious questions by a nice little boy looking at you straight in the eyes?

Louis-Philippe: Aunt Lyne, do you sometimes mention me in your chronicles?

Aunt Lyne: No, Louis-Philippe, my chronicles talk about my trips.

Louis-Philippe: But, aunt Lyne, I also travel a lot.

Aunt Lyne: Ok, young man, what would you like to talk about in my chronicles?

Louis-Philippe: The Elvis show we saw together in Bar Harbor.

Aunt Lyne: You really think so!!!

Louis-Philippe: Aunt Lyne, we had fun at his show.

Aunt Lyne: You’re right! But remind me how nit was!

Louis-Philippe: Don’t you remember, aunt Lyne, nobody wanted to come with us, Elvis was wearing a blue suit, and he was fat. We danced at the end, and he came over to shake our hand. That is a nice memory, isn’t it?

Aunt Lyne: You are absolutely right; it sure is a very nice souvenir.

My cousin Christine, her husband Leigh, their two kids and their dog Irving travel with us sometimes. With them, we visited Arizona, Florida, Ontario, the Maritimes, Maine and the French Islands of St-Pierre & Miquelon, in the Gulf of St-Laurence.

At the Bar Harbor campgrounds, the owners organize several activities at the Community Centre. That night, a well bellied Elvis impersonator gave a show or should I say made a spectacle of himself. So this is why I ended up singing Love me tender with Elvis, himself.

As for why Louis-Philippe was so impressed to see that show, it is most intriguing.

March 15, 2010

Les vaches de Nicbil@xxxx: Vancouver, Colombie-Britanique & Troy, Texas

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Une de mes meilleures amies habite Vancouver, plus précisément Richmond depuis quelques années. On se connait depuis des lunes, nos maris pilotaient ensemble à la Baie James. Nicole (nicbil@ xxx est une partie de son adresse courriel) aime marcher, rire, parler et lire autant que moi. Pendant que nos maris parlent d’hélicoptères, Nicole et moi on parle de TOUT.

Nous adorons marcher toutes les deux à Steveston en banlieue de Vancouver, le long du delta de la rivière Fraser et du détroit de Georgia, plus précisément sur la “West Dyke Trail”. Ce sentier pédestre relie la vieille ville de pêcheurs de Steveston à Richmond où habite Nicole. À Steveston on peut acheter des crevettes, du saumon et toutes sortes de poissons directement des bateaux de pêcheurs accostés au quai.

Quand nous allons à Steveston, Nicole et moi, le midi on se “bourre” de fish and chips dans un restaurant délabré sur le quai. Ensuite on déguste un yogourt glacé déposé dans un cornet chaud fabriqué et moulé sur place dans un petit restaurant sur le port. On savoure notre cornet assises toutes les deux sur le bord du quai. Nicole, quand elle croit que je regarde les bateaux, donne des morceaux de cornet à TouFou mon chien. Il adore Nicole lui aussi: elle est sa gardienne attitrée. Ensuite on se dit toutes les deux qu’on a trop mangé, qu’on va prendre du poids et qu’il faut ABSOLUMENT marcher. Quelle belle punition que de marcher toutes les deux, le bonheur est si facile quand on est ensemble. Vous vous demandez certainement pourquoi ma chronique s’intitule les vaches de Nicole??? J’y viens.
Après avoir mangé notre cornet, Nicole me dit qu’elle a fait une découverte....Nous partons sur la “West Dyke Trail”. À mi-chemin sur le sentier, une vieille ferme qui semble abandonnée se dresse devant nous. Nicole s’aventure en direction de la ferme. Je suis derrière avec TouFou. Tout à coup, à -côté de l’étable apparait un troupeau de vaches plus que bizarres. Ce sont des “GALLOWAYS CEINTURÉES”. Elles sont noires avec une ceinture de poils blancs d’environ 30 cm qui ressemble à de la laine de mouton. On les examine. Elles nous regardent et semblent apprécier notre visite. Elles sont vraiment superbes..

Quelques mois plus tard alors que nous roulions avec le motorisé entre Austin et Waco au Texas, plus précisément à Troy, j’aperçois soudain un troupeau de “GALLOWAYS CEINTURÉES”. Pendant quelques instants j’ai eu le fou-rire en pensant aux vaches de Nicole: elles avaient de la parenté aux Etats-Unis. Ce soir-là, j’ai écrit un long courriel à mon amie ...et je me suis ennuyée très fort d’elle.. Si jamais vous allez à Vancouver je vous suggère mes restaurants préférés:

Café Crêpe: 1032 Robson. Pour déjeuner: délicieuses crêpes bretonnes Joe Fortes Seafood House: 777 Thurlow. Pour les plats de saumon. En été on peut manger sur la belle terrasse au premier étage. Don Francesco: 860 Burrard. La cuisine italienne à son meilleur.
Il Giardino: 1382 Hornby. Tout est bon et la décoration est sublime.
Sala Thai: sur Burrard près de l’Hôtel Vancouver. Un des bons restos thai à Vancouver.
Vij’s: 1480 W 11th Ave: La meilleure cuisine indienne au Canada. Le propriétaire-chef dit la meilleure au monde. Cliquez sur Vijs Rangoli pour voir son restaurant. C’est tout petit, pas de réservation acceptée. Le resto ouvre à 17.30hres et la file d’attente commence à 16.30hres.

The cows of nicbil@xxx: Vancouver, B.C. and Troy, Texas

One of my best friends has lived in Vancouver for some years, more precisely in Richmond. We’ve known each other for ever, both our husbands used to work together as pilots on the Baie-James hydro electric project. Nicole (nicbil@xxx is part of her email address) enjoys walking, laughing, talking and reading as much as I do. While our husbands talked about helicopters, Nicole and I talked about everything.



We both like to walk in Steveston, a suburb of Vancouver, along the Fraser River Delta and the Strait of Georgia, more precisely "West Dyke Trail". This pedestrian pathway links the fishermen village of Steveston to Richmond where Nicole lives. At Steveston, you can buy shrimps, salmon and all kinds of fish directly from the fishing boats at the dock.

When we go to Steveston, at lunchtime Nicole and I stuff ourselves with fish and chips in a broken down restaurant on the wharf. Afterwards we enjoy a frozen yogurt placed in a hot cone made and shaped on location in a small restaurant in the marina. When she thinks that I am looking at the boats, Nicole gives pieces of her cone to my dog TouFou. He adores her also: she is his appointed dog sitter. Then we tell ourselves that we ate too much, we will gain weight so we ABSOLUTELY have to go for a walk. What a pleasant punishment to walk together, happiness is so easy when we are together. You are probably wondering why I called this chronicle Nicole’s cows??? - I am getting there.



After eating the cone, Nicole tells me that she made a discovery… We get on the West Dyke Trail. Halfway along the trail, an old farm, that seems abandoned, becomes visible in front of us. Nicole takes us in the direction of the farm. I am behind TouFou. All of a sudden, near the stable, a herd of weird looking cows emerges. They are Belted Galloway cows, a rare breed of Scottish beef cattle that were introduced to the United States back in the 1950's. They are black with a belt of white hair of twelve inches that looks like sheep wool. We examine them. They look at us and seem to appreciate our visit. They are really splendid.

A few months later, while travelling with the motorhome between Austin and Waco in Texas, more precisely near Troy, I saw a herd of Belted Galloway cows. I laughed when I thought that Nicole’s cows had relatives in the United States. That night, I wrote a long email to my friend and I missed her very much.

If you ever go to Vancouver, I recommend the following restaurants:

Café Crêpe: 1032 Robson. For breakfast: delicious Breton pancakes.
Joe Fortes Seafood House: 777 Thurlow. For salmon dishes. You can eat on a lovely terrace on the first floor during the summer.
Don Francesco: 860 Burrard. Italian cuisine at its best.
Il Giardino: 1382 Hornby. Everything is good and the interior decoration is outstanding.
Sala Thai: on Burrard near Vancouver Hotel. One of the best Thai food restaurants there.
Vij’s: 1480 W 11th Avenue: the best Indian cuisine in Canada, the chef-owner says the best in the world. Click on Vijs Rangoli to see his restaurant. It is very small, no reservations. Dinner is served from 5h30 pm but the line-up starts at 4h30 pm.

March 13, 2010

Memphis, Tennessee, Full Gospel Tabernacle Church

A few years back, I read an article about a black singer from Arkansas who gave up his singing career to become a preacher and found a church. My chronicle will be about him. His story is quite unusual. It takes place in Memphis.

In 1976, a very successful jazz and gospel singer of the United States became the Reverend Al Green and founded a church called "Full Gospel Tabernacle Church" following the tragic suicide of one of his girlfriends. From a popular singer he became a preacher. The church he founded now has several well established branches in big cities of the US and also in Canada.
However, it is in Memphis that he lives and preaches most of the time. His church is located a few streets away from Graceland, Elvis Presley’s house. But Graceland will seem a very dull visit if you make it after meeting Reverend Green.

We were in Memphis on a beautiful Sunday morning and we got lucky… ALLELUIA, Reverend Green himself was leading the ceremony on that morning. After finding the small church, Brian and I sat on a pew in the last row. It is 10:30 am. There were only two white couples in the packed church. He spots us in the back and invites us to sit in the front row… ALLELUIA. The Reverend’s disciples are applauding… We feel uncomfortable. We go up front, sit down hoping that our presence will be forgotten.

Reverend Green is a good looking man in his early sixties; he has a good face, the silhouette of an athlete and a very nice smile. He starts to preach… ALLELUIA. The crowd listens, fascinated, and so are we. His message is simple: love other people, love yourself and love life. It seems easy at first but it can be very complicated at times… ALLELUIA.

The Reverend is accompanied by a Gospel choir and all the singers are wearing a beautiful black robe. The music is more and more integrated with the Reverend’s sermon. The singers slowly begin to dance and clap their hands. The crowd joins them. The Reverend begins to sing, the choir follows. It is absolutely magnificent to hear them and to see them. Soon, the four pale faces are also standing, disconcerted… ALLELUIA. Some women are crying, others are hugging, and a few of them are kissing. At around 1h pm the ceremony is almost over, the Reverend asks us to identify ourselves… ALLELUIA. The other white couple, from Australia, get the same request.

We were in that church for three hours. Reverend Green found the recipe to attract supporters: his charisma, his message and Gospel music. It is no coincidence that he sold over twenty million albums in the seventies. If you ever pass by Memphis, here is the address of that church. Go, it’s worth it.

Full Gospel Tabernacle Church
787 Hale Road, Memphis, Tennessee, USA

If you travel with a recreational vehicle, facing Graceland there is a nice little park:
Memphis-Graceland RV Park3691 Elvis-Presley Boulevard, Memphis

Memphis Tennessee, Full Gospel Tabernacle Church

Il y a quelques années j’ai lu un article qui relatait l’histoire d’un ancien chanteur noir de l’Arkansas qui avait délaissé sa carrière pour fonder une Eglise et en devenir le prédicateur. C’est de lui dont je vais vous parler dans cette chronique. Son histoire n’est pas banale.
Elle se passe à Memphis au Tennessee.

En 1976, un chanteur de jazz et de gospel très populaire aux Etats-Unis est devenu le Révérend Al Green et il a fondé une Eglise nommée “Full Gospel Tabernacle Church” suite au suicide dramatique d’une de ses petites amies. De chanteur à succès il est devenu “preacher”. L’Eglise qu’il a fondée a maintenant pignon sur rue dans plusieurs grandes villes américaines ainsi qu’au Canada. C’est toutefois à Memphis qu’il habite et qu’il prêche le plus souvent. Son église est située à quelques rues de Graceland, la demeure d’Elvis Presley. En passant, Graceland vous semblera une visite bien terne si vous la faites après avoir rencontré le Révérend Green.

Nous étions donc à Memphis par un beau dimanche de mars et la chance nous a souri...ALLELUIA Le Révérend Green en personne animait la célébration ce matin-là. Après avoir repéré la petite église, Brian et moi s’installons dans le dernier banc. Il est 10.30 hres. Nous ne sommes que deux couples de blancs dans l’église bondée. À 11.00 hres le Révérend Green fait son entrée... ALLELUIA. Il nous repère à l’arrière ainsi que l’autre couple et nous invite à nous asseoir dans la première rangée...ALLELUIA. Les fidèles du Révérend applaudissent...On en mène pas large. On avance, on s’assoit en espérant faire oublier notre présence.

Le Révérend Green est un bel homme au début de la soixantaine, il a le visage avenant, un physique d’athlète et un fort beau sourire. Il commence à prêcher...ALLELUIA. La foule l’écoute fascinée et nous aussi. Son message est simple: aimer les autres, s’aimer soi-même et aimer la vie. Ça parait simple à première vue mais c’est souvent assez compliqué.... ALLELUIA.

Le Révérend est accompagné sur la scène par une chorale Gospel dont les chanteurs et les chanteuses sont tous vêtus de belles chasubles noires. La musique s’intègre de plus en plus dans le sermon du Révérend. Les chanteurs commencent lentement à danser, à frapper des mains. La foule s’y met également. La musique devient de plus en plus forte. Le Révérend Green commence lui aussi à chanter, la chorale enchaîne avec lui. C’est absolument magnifique de les entendre et de les voir. Bientôt nous aussi, les quatre visages pâles, sommes debout, déconcertés... ALLELUIA. Des femmes pleurent, d’autres s’étreignent, quelques- unes s’embrassent. Vers 13.30 hres la cérémonie achève. Le Révérend nous demande de nous identifier...ALLELUIA. Derrière nous le couple d’Australiens reçoit la même demande.

Nous sommes restés dans l’église pendant 3.00 hres. Le Révérend Green a trouvé la recette pour attirer ses fidèles: son charisme, son message et la musique Gospel. Ce n’est pas un hasard qu’il a vendu près de 20 millions de disques dans les années 70. Si jamais vous passez par Memphis voici l’adresse de l’église. Allez-y ça vaut la peine.


Full Gospel Tabernacle Church787 Hale Road
Memphis, Tennessee, USA

Si vous voyagez avec un motorisé, il y a juste en face de Graceland un beau petit parc:
Memphis-Graceland RV Park3691 Elvis-Presley Boulevard, Memphis

March 12, 2010

New York, les tours jumelles et mon beau manteau vert

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New York n’est qu’à une dizaine d’heures de route de la ville de Québec. En avril 2001, l’année du 11 septembre nous y sommes allés 5 jours. La température étant incertaine à cette période de l’année, j’avais pris la précaution d’apporter mon manteau de cuir. Rien d’excitant me direz-vous...pour moi OUI: il était vert, d’un beau vert qui ressemblait aux feuilles des arbres de Central Park. J’adorais mon manteau.

MARCHE MARCHE dans New York, la tête en l’air à en attraper le torticolis, nous voilà devant les tours jumelles: Brian propose de me photographier: Clic! une photo de mon manteau vert immortalisée entre les deux tours. Cette photo je la conserve précieusement.

MARCHE MARCHE dans New York...le temps passe vite. Après une visite à Radio City Music Hall, au musée Guggenheim et au musée Frick, l’heure de la soupe a sonné. On se retrouve Brian et moi au restaurant l’Ecole, le laboratoire des grands chefs américains du French Culinary Kitchen School. Une belle table nous attend dans une alcôve près de la fenêtre. Je grimpe la petite marche qui me permettra d’atteindre ma chaise. La nourriture est divine. Le repas terminé, Brian quitte la table pour serrer la pince du chef assis près de nous avec ses étudiants et leurs beaux chapeaux... J’enfile mon beau manteau vert, je le suis ...en oubliant la petite marche. C’est complètement étendu par terre que je salue le chef. Aie! Aie! Aie! Merci, bonjour, la dame au manteau vert est sortie très vite du restaurant.

MARCHE, MARCHE dans New York pour évacuer la gêne que j’ai éprouvée dans ce restaurant. Brian, voyant ma déconfiture me propose un peu de magasinage, de shopping comme disent les Françaises.

MARCHE, MARCHE nous voici arrivés devant le temple du magasinage aux Etats-Unis: Saks Fifth Avenue. Je reprends du moral. Brian, mon manteau vert et moi pénétrons dans le magasin. C’est beau, super chic...une chance que j’ai mon beau manteau vert. Le rez-de chaussée exploré, c’est le premier étage que nous attaquons. L’escalier roulant nous attend. Tout à coup, juste avant d’arriver au premier étage, je me sens happée vers l’arrière: le bas de mon manteau est coincé entre les dents de l’escalier roulant. Brian, Brian, help me please. L’escalier bouffe le bas de mon manteau. Brian tire sur mon beau manteau vert avant que je ne soie happée moi aussi. Mon manteau est complètement déchiré.

MARCHE, MARCHE dans New York, nous nous retrouvons assis pour terminer cette journée haute en émotions au magnifique restaurant TAVERN ON THE GREEN dans Central Park qui a malheureusement fermé ses portes en décembre 2009. La nuit est belle quand nous terminons le repas...je n’aurai pas besoin de manteau. Le lendemain, il fait un temps superbe. C’est chez BALTHAZAR, la brasserie française dans Soho, en mangeant des huîtres que j’ai enfin oublié mon manteau vert.

Balthazar 80 Spring Street, Soho, New York
L’Ecole (French Culinary Institute) 462 Broadway, New York
Tavern on the Green Central Park
Dean and De Lucca 560 Broadway: épicerie fine, A voir:Meryl Streep dans le merveilleux film Les heures qui s’y rend pour faire son marché.
Le Café des Artistes, One West 67th Street, 212-877-3500

New York, World Trade Twin Towers and my beautiful green leather coat

New York is only ten hours away from Quebec City. In April 2001, the year of September 11 attack, we went there for five days. The weather was uncertain at that time, and I took the precaution of taking my leather coat. Nothing exciting you will say… but to me YES; it was green, a nice green similar to the green leaves in the trees of Central Park. I adored my coat.

Walking and walking in New York, head up in the air enough to catch a stiff neck and there we were in front of the Twin Towers: my husband Brian offered to take my picture: Click! A picture of my green coat immortalized between the two towers. I keep this picture preciously.

Walking and walking in New York… time passes by quickly. After visiting Radio City Music Hall, the Guggenheim Museum and the Frick Museum, it was dinner time. Brian and I ended up at the restaurant L’Ecole, the lab of the great American chefs of the French Culinary Kitchen School. A nice table was waiting for us in an alcove near the window. I climb the small step that allowed me to reach my chair. The food was divine. Once dinner was over, Brian leaves his chair to shake the hand of the chef who was sitting close to us with a group of students and their nice toques. I put on my coat and followed him… forgetting the small step. It was thus completely spread out on the floor that I congratulated the chef. Ouch! Thanks and goodbye. The lady in the green coat quickly stepped out of the restaurant.

Walking and walking in New York, trying to get rid of the humiliation I felt in the restaurant. Brian, seeing how upset I was, suggested we do a little “shopping”, as French ladies would say.

Walking and walking in New York, here we are in front of the shrine of “shopping” in the United States: Saks Fifth Avenue. My good spirit comes back. Brian, my green leather coat and I enter the store. It’s nice, super chic… thank God I have my beautiful green coat. Once the main floor is explored, we attack the second floor. The escalator is waiting for us. All of a sudden, just before reaching the second floor, I feel pulled from behind: the bottom of my coat is trapped in the teeth of the escalator. “Brian, Brian, help me please!” The escalator eats up the bottom of my coat. Brian pulls out my beautiful green coat before I get trapped myself. My coat is completely ruined.

Walking and walking in New York, to conclude this day high in emotions, we ended up sitting at the magnificent restaurant TAVERN OF THE GREEN in Central Park, which unfortunately closed its doors in December 2009. The day after, the weather was splendid. At BALTHAZAR’s, a French tavern in Soho, while eating oysters I finally forgot about my green leather coat.

Balthazar, located at 80 Spring Street, Soho, New York
L’Ecole (French Culinary Institute) 462 Broadway, New York
Tavern of the Green Central Park (now closed)
Dean and De Lucca, 560 Broadway, fine grocery. To be seen: Meryl Streep in the wonderful film The hours shopping there for groceries.
Café des Artistes, One West 67th Street, 212-877-3500